Photo : Greg Lebrun (NME)
Peter Doherty a annoncé la sortie de son deuxième album solo qui prendra le nom de Hamburg Demonstrations en référence à la ville allemande où il a vécu durant plusieurs mois et enregistré dans les studios Clouds Hill Recordings.
Ce dernier fait suite au magnifique Grace/Wastelands (2009) et sortira le 2 décembre 2016.
L'album a été produit, enregistré et mixé par Johann Scheerer qui a déjà travaillé, en outre, avec Faust, Gallon Drunk et Bosnian Rainbows.
Il comprendra des morceaux tels que Flags From The Old Regime (en hommage à Amy Winehouse), Hell To Pay At The Gates Of Heaven (à propos des attentats terroristes de Paris) ou encore The Whole World Is Our Playground (dont une version est sortie à l'occasion du Record Store Day 2016).
Mais le morceau que Peter a choisi de mettre en avant en tant que premier single s'intitule I Don't Love Anyone (But You're Not Just Anyone) :
Il s'agit d'une ballade poétique et romantique qui s'inscrit dans la lignée de ce que le rockeur anglais a pu sortir en solo au cours de ces dernières années. Elle résonne telle une déclaration d'amour (à sa petite amie, Katia De Vidas, représentée avec une perruque rose dans la vidéo ci-dessus ?) à l'image de son refrain :
"I don't love anyone, but you're not just anyone
You're not just anyone, to me"
Peter Doherty y dépeint également, subrepticement, les contradictions qui peuvent entourer les sentiments amoureux, comme en témoignent l'enchaînement des vers suivants :
"You live this way, and oh I'll never leave
(Yes I will, it seemed so cold)"
Après le pont au milieu de la chanson, le chanteur fait une référence explicite au titre When Johnny Comes Marching Home. Cette chanson populaire américaine date de l'époque de la Guerre de Sécession et a été écrite par Patrick Gilmore en l'honneur de sa sœur, Annie Gilmore, qui priait pour voir revenir son fiancé, John O'Rourke, sain et sauf de la guerre. Les paroles étaient aussi bien chantées par les familles qui souhaitaient revoir leurs proches partis combattre que par les soldats eux-mêmes sur le front.
"Johnny comes marching home again, hurrah
Johnny comes marching home again, hurrah
Johnny comes marching home again, with this and that and a big bass drum
And they all come marching, over the hill from war"
La chanson I Don't Love Anyone (But You're Not Just Anyone) n'est pas totalement inconnue des fans puisque Peter Doherty la joue régulièrement en concert depuis l'année 2013. Il s'agit néanmoins de son premier enregistrement en studio.
Une version instrumentale de la chanson a également été utilisée pour illustrer une vidéo tournée à l'occasion du festival Hello Birds (Etretat, Normandie) qui sonne comme un hommage aux victimes de l'attentat de Nice survenu quelques jours avant sa parution. Elle a été filmée et montée par Roger Sargent, fidèle photographe du groupe The Libertines.
I Don't Love Anyone (But You're Not Just Anyone)
I don't love anyone, but you're not just anyone
You're not just anyone, to me
I don't love anyone, but you're not just anyone
You're not just anyone, to me
Anything, mostly everything
You drop an eyelash and finger from the wish
You live this way, and oh I'll never leave (yes I will, it seemed so cold)
I don't love anyone, but you're not just anyone
You're not just anyone, to me
The luck a penny brings, means everything
When you kiss and cross superstitiously-aly-aly-aly
Anything, mostly everything
You drop an eyelash and finger from the wish
You live this way, and oh I'll never leave (yes I will, it seemed so cold)
Johnny comes marching home, hurrah
Johnny comes marching home, hurrah
Johnny comes marching home, with this and that and a big bass drum
And they all come marching, over the hill from war
Well I don't love anyone, oh you're not just anyone
You're not just anyone, to me
The luck a penny brings, means everything
When you kiss and cross superstitiously
Anything, mostly everything
You drop an eyelash and finger from the wish
You live this way, and oh you'll never leave (she never would, it's just so cold)
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